Publicado em 13/11/2012
http://fr.euronews.com/ Aujourd'hui on peut contrôler par la pensée, un robot qui nous donne les mêmes sensations que notre propre corps. Les avatars ont quitté les films pour la vraie vie et même s'ils sont encore pour beaucoup, dans les laboratoires de recherche, ils représentent un espoir pour les personnes souffrant de handicap.
A l'Université de Barcelone, des scientifiques travaillent sur une étude européenne visant à lier le cerveau humain à un robot. Grâce à la technologie développée, l'utilisateur a l'impression de faire corps avec l'androïde qui peut se situer dans la pièce d'à côté ou à des milliers de kilomètres. "Dans cette réalité virtuelle, on est représenté sous la forme de reproductions 3D qui se trouvent dans un autre endroit," explique Kristopher J. Blom, directeur du projet VERE, "et dans cet espace, quand on baisse les yeux, on peut voir que l'on a un corps et on se rend compte qu'il réagit. J'ai le sentiment," poursuit-il, "que cette représentation virtuelle que je vois, c'est mon corps, dans une certaine mesure, et c'est intéressant parce que dans un sens, mon cerveau l'accepte comme étant mon corps."
Les électrodes posées sur la peau de l'utilisateur mesurent les influx nerveux dans son cerveau. Par la pensée, il fait faire une action au robot sans l'exécuter lui-même. "Les actions sont associées à des carrés qui envoient des flashs à des fréquences différentes et l'utilisateur peut déclencher une action simplement en portant son attention sur l'un des carrés," précise Mar Gonzales, doctorante en neurosciences, "la fréquence des flashs sera reproduite dans le cortex cérébral visuel, donc on pourra détecter quel carré l'utilisateur est en train de regarder."
L'idée, c'est de permettre à des personnes handicapées de se mouvoir virtuellement, grâce à un robot mobile qu'elles piloteraient. "L'ordinateur est entraîné à reconnaître certains influx que le cerveau émet et ces influx ont des significations particulières," détaille Mel Slater, coordinateur du projet VERE, "par exemple, un influx peut vouloir dire "bouge un bras" ; pour un autre influx, ça peut être de bouger l'autre bras ; pour encore un autre, ça peut être "avance" et ainsi de suite. Donc l'idée, c'est que la personne porteuse de handicap," souligne le scientifique, "puisse participer à son environnement physiquement, être capable d'interagir avec d'autres, de se déplacer, et ce même si dans le monde réel, elle est alitée ou en fauteuil roulant."
Utiliser un robot contrôlé à distance pour voyager sans sortir de chez soi, pourquoi pas ! Mais qu'en est-il des sensations ressenties quand on découvre le monde ? A Pise, une autre expérience a pour but de combler cette lacune.
Daniele Leonardis, doctorant en environnement virtuel de l'école supérieure Sant'Anna, se promène dans les rues de la célèbre ville italienne, un drôle de casque sur la tête. Il y a installé "un dispositif de deux caméras pour enregistrer des vidéos en 3D, un capteur accéléromètre pour mesurer les mouvements de la tête et la vitesse angulaire, ainsi qu'un système audio pour enregistrer du son 3D," précise-t-il.
Des données collectées pour un laboratoire situé non loin de là. Des chercheurs y testent un siège qui émet des vibrations synchronisées avec la vidéo 3D enregistrée. L'appareil reconstitue certains aspects physiques de la marche. "Dans cette expérience de marche contrôlée à distance," explique le professeur de théorie des mécanismes à l'école Sant'Anna, Massimo Bergamasco, "on a intégré au siège, les réactions physiques lors des vibrations, la perception de la vitesse comme cela a été enregistré par les accéléromètres et les autres capteurs lors de la marche réelle."
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A l'Université de Barcelone, des scientifiques travaillent sur une étude européenne visant à lier le cerveau humain à un robot. Grâce à la technologie développée, l'utilisateur a l'impression de faire corps avec l'androïde qui peut se situer dans la pièce d'à côté ou à des milliers de kilomètres. "Dans cette réalité virtuelle, on est représenté sous la forme de reproductions 3D qui se trouvent dans un autre endroit," explique Kristopher J. Blom, directeur du projet VERE, "et dans cet espace, quand on baisse les yeux, on peut voir que l'on a un corps et on se rend compte qu'il réagit. J'ai le sentiment," poursuit-il, "que cette représentation virtuelle que je vois, c'est mon corps, dans une certaine mesure, et c'est intéressant parce que dans un sens, mon cerveau l'accepte comme étant mon corps."
Les électrodes posées sur la peau de l'utilisateur mesurent les influx nerveux dans son cerveau. Par la pensée, il fait faire une action au robot sans l'exécuter lui-même. "Les actions sont associées à des carrés qui envoient des flashs à des fréquences différentes et l'utilisateur peut déclencher une action simplement en portant son attention sur l'un des carrés," précise Mar Gonzales, doctorante en neurosciences, "la fréquence des flashs sera reproduite dans le cortex cérébral visuel, donc on pourra détecter quel carré l'utilisateur est en train de regarder."
L'idée, c'est de permettre à des personnes handicapées de se mouvoir virtuellement, grâce à un robot mobile qu'elles piloteraient. "L'ordinateur est entraîné à reconnaître certains influx que le cerveau émet et ces influx ont des significations particulières," détaille Mel Slater, coordinateur du projet VERE, "par exemple, un influx peut vouloir dire "bouge un bras" ; pour un autre influx, ça peut être de bouger l'autre bras ; pour encore un autre, ça peut être "avance" et ainsi de suite. Donc l'idée, c'est que la personne porteuse de handicap," souligne le scientifique, "puisse participer à son environnement physiquement, être capable d'interagir avec d'autres, de se déplacer, et ce même si dans le monde réel, elle est alitée ou en fauteuil roulant."
Utiliser un robot contrôlé à distance pour voyager sans sortir de chez soi, pourquoi pas ! Mais qu'en est-il des sensations ressenties quand on découvre le monde ? A Pise, une autre expérience a pour but de combler cette lacune.
Daniele Leonardis, doctorant en environnement virtuel de l'école supérieure Sant'Anna, se promène dans les rues de la célèbre ville italienne, un drôle de casque sur la tête. Il y a installé "un dispositif de deux caméras pour enregistrer des vidéos en 3D, un capteur accéléromètre pour mesurer les mouvements de la tête et la vitesse angulaire, ainsi qu'un système audio pour enregistrer du son 3D," précise-t-il.
Des données collectées pour un laboratoire situé non loin de là. Des chercheurs y testent un siège qui émet des vibrations synchronisées avec la vidéo 3D enregistrée. L'appareil reconstitue certains aspects physiques de la marche. "Dans cette expérience de marche contrôlée à distance," explique le professeur de théorie des mécanismes à l'école Sant'Anna, Massimo Bergamasco, "on a intégré au siège, les réactions physiques lors des vibrations, la perception de la vitesse comme cela a été enregistré par les accéléromètres et les autres capteurs lors de la marche réelle."
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